
on ne sait jamais exactement où situer le silence,
dans la plénitude ou dans le vide.
mais je penche pour la plénitude,
pour penser qu'il renferme tous les bruits,
toutes les musiques,
toutes les voix,
et qu'il faut une attention extrême pour deviner
en lui les sons prêts à sourdre, à éclater peut-être,
et les faire surgir en une musique intime et unique.
et la vie est peut-être elle-même un silence,
une musique possible,
une unique et intime symphonie.
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